26 octobre 2022
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Alternatives au QR Code dans l’édition papier : en passant par la réalité augmentée ou la reconnaissance d’images

Le QR Code a longtemps été boudé, alors que la technologie a été très utile. Mais c’est sans compter la problématique de la Covid-19, et sa fâcheuse tendance au « sans contact ». Depuis, tout le monde sait l’utiliser avec son téléphone mobile. Il faut dire qu’à partir du moment où Apple et Google ont implémenté cette fonction directement dans leurs applications de prise de photo, c’est devenu bien plus simple. A croire que l’industrie aime adopter une technologie quand elle est déjà obsolète…

Les applications pour générer des QR Code ont été intégrées dans de nombreux systèmes et l’industrie de la restauration s’est enfin mise à l’utiliser.

Le QR Code est-il adapté à l’industrie du livre ?

Autant lire un QR Code sur un autocollant posé sur une table pour voir le menu, c’est pas trop gênant, autant voir des QR Codes sur chaque page d’un magazine ou d’un livre, c’est à la fois pénible et…très laid (n’ayons pas peur des mots). Ok mais quelles sont les alternatives au QR Code ?

Il en existe plusieurs en fait ! Mais elles ont toutes un gros désavantage : à ce jour, aucune n’est implémentée nativement dans les systèmes les plus répandus. Soit elles nécessitent de passer par une application tierce, soit elles requièrent des manipulations parfois complexes.

Dans l’édition papier, il n’existe pas beaucoup d’alternatives. Certains ont essayé l’url raccourcie, mais ce n’est pas plus esthétique et dans les faits, moins simple d’utilisation. D’autres ont essayé de bricoler des QR Codes un peu plus évolués, en y ajoutant même une dose de réalité augmentée. Là aussi, coté esthétique et praticité, on repassera.

La seule véritable alternative reste la reconnaissance d’image, qui a l’énorme avantage de transformer n’importe quelle image ou n’importe quel texte en quelque chose de reconnaissable. Cette méthode a été utilisée essentiellement dans le domaine de la réalité augmentée, et c’est d’ailleurs sur ces arguments que wow.ink s’est développé dans le monde de l’édition et de l’étiquette de vin.

2 manières d’utiliser le potentiel de la reconnaissance d’images

La première façon de l’utiliser est celle qui a été à l’origine de wow.ink : la reconnaissance d’image. Associée à la technologie de réalité augmentée, elles nous ont permis de proposer des usages innovants dans le monde de l’édition. Mais la réalité augmentée est encore une technologie lourde et complexe, en constante évolution. Aucun véritable standard n’a été déterminé et les compagnies qui contrôlent les quelques standards du marché ne cessent de changer les règles du jeu, étant capables du jour au lendemain d’imposer des tarifs prohibitifs aux utilisateurs. Il faudrait donc se tourner du côté des quelques logiciels open source mais ils sont encore au stade de développement, donc assez limités.

Dans quels cas la réalité augmentée est-elle utile ?

Et si, finalement la réalité augmentée n’apportait que peu de valeur ajoutée au support papier, par rapport aux contraintes pour en tirer vraiment partie ? En effet, qui dit réalité augmentée, sous-entend 3D, la plupart du temps. Et dès qu’on prononce le mot 3D, on sait que les coûts explosent. Autant créer un contenu vidéo est devenu très simple avec les smartphones actuels et les logiciels de montage, autant créer un objet en 3D reste un domaine bien cloisonné à un monde opaque de créateurs qui coûtent chers.
Certains évoqueront peut-être les banques d’objets 3D qui fleurissent un peu partout, mais soyons honnêtes, pour proposer un contenu 3D qui a du sens afin de compléter la narration d’un ouvrage, il faut y mettre les moyens. Or, ces moyens ne permettent pas, aujourd’hui, de proposer des livres au grand public, à un prix accessible.

Et si on se contentait de la reconnaissance d’images ?

C’est pourquoi, wow.ink proposera, d’ici peu, une version uniquement axée sur la reconnaissance d’images. Cette version aura à la fois l’énorme avantage d’être plus légère à embarquer et d’offrir les fonctionnalités les plus utilisées par nos clients :

  • scan d’une page avec l’application à l’instar de l’application photo de son smartphone,
  • reconnaissance d’une ou de plusieurs zones déterminée(s) dans le gestionnaire de contenus,
  • ouverture à l’écran des éléments déterminés par l’administrateur.

Plus besoin de QR Code donc, et encore moins de prévoir à l’avance les emplacements pour les contenus additionnels. Que ce soit du texte, une vidéo, un lien, un fichier audio, une photo 360°, ou tout autre contenu, l’ensemble de ces médias est lu nativement dans l’application.

La simplicité de mise en oeuvre qui a séduit nombre d’utilisateurs reste la même, et pour celles et ceux voulant bénéficier de l’effet réalité augmentée avec des objets 3D pourront continuer de travailler avec la version AR de wow.ink.

Cerise sur le gâteau, l’application détectera nativement les QR Codes, afin de donner à l’utilisateur un moyen simple de reconnaître un maximum d’images disponibles.

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